- Si vos idées noires deviennent trop envahissantes, prenez rendez-vous avec votre médecin traitant, avec un psychiatre ou un psychologue pour faire un état des lieux. Faites vous accompagner si vous sentez que ce serait plus facile pour vous. Mettez en place un suivi psychologique et éventuellement un traitement médicamenteux si les idées suicidaires sont trop envahissantes.
- Si vous êtes adolescent ou jeune adulte, le plus souvent, vous aurez tendance à vous confier à quelqu’un de votre âge. Ça peut être un premier pas. Essayez d’en parler à l’un de vos amis de vive voix si vous vous sentez en mesure de le faire. Choisissez quelqu’un qui sache vous écouter. Ne le faites pas sous le sceau du secret, cela pourrait être trop lourd à porter pour votre ami. Il faut qu’il puisse en référer à d’autres personnes. Parlez-en à l’un de vos parents ou à un membre de votre famille ou à un adulte que vous sentez fiable.
- Si vous êtes lycéen, vous pouvez vous adresser à l’infirmière de votre établissement ou éventuellement à un CPE. Si vous êtes à l’université, vous pouvez vous mettre en lien avec le SUMPPS (Service Universitaire de Médecine Préventive et de Promotion de la Santé) de votre université (vous pourrez y être accompagné par une équipe médicale, une assistante sociale, des psychologues, parfois des sophrologues et des nutritionnistes).
- Entre 12 et 19 ans, vous pouvez vous adresser (seul ou accompagné) à la Maison des Adolescents et y exposer vos difficultés (c’est un lieu d’écoute, de conseils et d’orientation, d’accompagnement). Vous pouvez aussi être suivi dans un CMPEA (Centre Médico Psychologique pour Enfants et Adolescents) si vous avez moins de 18 ans ou un CMP si vous êtes plus âgé. Les soins y sont gratuits.
- Vous pouvez aussi vous adresser à des écoutes spécifiques en ligne (cf. la liste des lignes utiles). Certaines d’entre elles fonctionnent 7j/7, 24H/24.