– Etre attentif aux messages indirects (ex. : un message du type « Si je n’étais plus là, ce serait mieux pour tout le monde » signe un état de vulnérabilité psychique).
– Aller au-devant de la personne (ne pas attendre qu’elle exprime elle-même sa détresse mais poser des questions).
– Parler ouvertement des idées suicidaires (sans les condamner, ni les banaliser, ni les idéaliser) afin de donner de la place à l’expression de la souffrance. Faire preuve d’empathie.
– Entourer la personne lors d’une crise suicidaire : ne pas la laisser seule mais faire appel à son entourage familial et amical (s’il est porteur). Éventuellement envisager une évaluation de la crise suicidaire (cellule d’urgence de l’hôpital psychiatrique) voire une hospitalisation.
– Réduire l’accès aux moyens de se suicider (alcool, armes à feu, médicaments, lieux en hauteur).
– Encourager la personne à s’inscrire dans un suivi médical (médicaments) et psychothérapeutique (thérapies conseillées par l’OMS : celles orientées vers les résolutions de problèmes immédiats, amélioration image de soi, sentiment de compétence personnelle. Dans certains cas, une thérapie familiale sera adaptée.)
– Mettre en place un plan de sécurité (Comment l’entourage peut-il être avisé d’une éventuelle nouvelle crise ? Quels sont les numéros utiles à garder sur soi ? Comment la personne va apprendre à se protéger ?).
– Rester en contact.